quelques notions vu à propos de l'ego

J'ai eu l'occasion d'observer sur moi ainsi que sur pas mal de monde notre fonctionnement et la manière dont on pouvait se structurer sur notre survie. Ma part divine m'en parle régulièrement, tous les jours mêmes (lol). Ce que je vais voir sur les moi sur ce sujet comme sur les autres, est uniquement destiné à me mettre en confiance sur ce que je peux déjà percevoir chez moi, ou ce que je ne peux pas voir. Il n'y a donc pas de rapport de force ici. C'est uniquement pour m'aider à me percevoir, bien souvent ça vient compléter une prise de conscience matinale sur un sujet à travailler en conscience. A propos de l'ego, c'est très dur de se rendre compte à quel point nous sommes reliés à lui, mais pas au bon endroit. On ne s'en aperçoit que... lorsqu'on s'en rend compte... Ça a l'air bête comme ça, mais c'est bien réel. Pourquoi? Et bien tant que nous sommes dans un lien erroné à notre survie, on pense qu'on est au-dessus de tout ça, et que ce sont les autres qui ont un problème, ça m'est arrivé toute ma vie :D, donc si vous percevez ça aussi, pas de soucis!! Vous êtes sur la bonne voie ah ah!

• Problèmes rencontrés en spiritualité :

Le travailleur spirituel va rencontrer toutes sortes de problèmes liés au placement de son ego. Je vous explique vite fait, comment je perçois cela, chez moi et chez les autres, à savoir que ce n'est pas plus simple lorsqu'on a des perceptions subtiles puissantes, le problème est vécue par tous, et si on a des perceptions subtiles assez élevées, on ne fait que le vivre en multidimensionnel, en gros : ça fout la merde :p .  Où se situe le liens aux autres dans le corps? Pour moi (donc si vous le percevez ailleurs pas de soucis, chacun sa vérité et à chacun son monde) c'est au niveau des genoux (je/nous). J'ai remarqué que le genoux gauche n'avait pas la même relation au monde que le genoux droit: Gauche = relations humaines; familiales, sociales et spirituelles dans la matière. Droit : relation au divin parmi les autres vécu en dimension supérieur, ma relation au monde en tant qu'être divin. Le but du jeu c'est de relier les deux. En regardant sur moi, j'ai vu que toutes mes relations sociales, familiales étaient gérées par de la survie. Cela nous conduit toujours à être en défense de soit lorsqu'on est en relation avec les autres. On met de la survie, là où il devrait y avoir seulement de la place pour le partage. Qu'est-ce-que cela donne concrètement? On va chercher à se protéger des autres, par peur de se décevoir soit même. Bien souvent on parle de l'ego comme de quelque chose qui nous surestime, mais c'est en réalité bien souvent par peur de l'inverse. Ma part divine explique cela bien mieux que moi :

"Ton ego n'est qu'un instrument censé te permettre d'évaluer où se situe ta vie, dans la survie. C'est un simple indicateur, une boussole qui te permet de rester en vie. Si tu lui attribues une autre utilité, parce-que tu as peur de devoir gérer seul, ton implication à la matière aimée, alors tu fuis ton mode de vie, parce-que tu crains de ne pas être à la hauteur de la réalité que tu t'es voulu. Vous avez toujours tendance à mystifier votre ego, sans apprendre que c'est vous qui lui avez demandé de faire une chose qu'il n'était pas capable de faire, parce-qu'il n'est pas là pour cela. Les blessures et les peurs que tu vas ressentir ne sont liées qu'au fait que ton ego souffre de ne pas être en survie au bon moment, au bon endroit. Donc tu vas êtres non seulement responsables de ta propre valeur, en ce sens que tu déjoues ta valeur, en demandant une protection sans saveur, et responsable de ta propre blessure due au manque d'ouverture que tu as créé pour fuir et ne pas regarder ta merveilleuse façon de vivre. L'ego est un ami, un allié, ton serviteur, pas le maître. Note bien cela : à chaque fois que tu vas déprécier ta propre valeur, tu vas demander à l'ego de gérer ta vie à la place du cœur. Ce n'est pas son rôle, ce n'est pas ce qu'il souhaite pour toi, mais tu le lui demandes, alors il le fait pour toi, par amour de toi. Cesse donc d'impliquer dans les relations aux autres ton manque de ferveur et accepte de regarder la vraie place de l'amour dans ce que tu es. Ce n'est pas si facile comme tu dis. Moi j'affirme que si tu dis cela, ce n'est que par crainte de ne pas voir le soleil briller en toi. Dans ton cas ce serait plutôt l'inverse en réalité. Car si tu laisses ton beau soleil se mettre à briller, tu vas t'apercevoir de ce que tu t'es mentis. Et cela, tu ne le peux pas car tout ce qu'il y a en toi n'est que beauté et sagesse. Seulement voilà. Remettre ton ego à sa juste valeur ne ferait qu'ouvrir une porte qui te montrerait que tu n'as jamais eu à avoir peur, à fuir, à craindre. Du coup, tout ce à quoi tu as cru durant ton existence tomberait en désuétude, et tu verrais que depuis le début c'est toi même qui s'est menti à propos de qui tu croyais être. Maintenant cesses de jouer les héros et revient à ta vraie matière celle qui dit merci, celle qui veut t'aimer pour te montrer combien elle est belle d'amour, et pour rien du tout. Encore plus dur pour toi d'admettre cela, toi qui a toujours voulu mériter le regard d'autrui, si on admet que cela ne coute rien, tout le combat de ta propre vie n'est plus et alors tu te rends compte combien beaucoup de tes larmes ont été inutiles. Mais ce n'est pas grave, c'est sans importance. Ce qui compte c'est que tu sois là, à l'écoute de ton cœur maintenant. Va à la rencontre des gens et ne leur oppose plus tes sentiments, tu en sortiras gagnant, mais de toi à toi, car il n'y aura plus rien dont tu doives de cacher et t’humilier pour toi. Ce sera une renaissance, une résurrection car tu ne te jugeras plus comme avant, tu connais cette phrase : personne ici ne te juges ni ne te condamnes sauf toi même. Et bien mon Chéri tu es la preuve que cela est bien vrai. Maintenant retourne en toi et voit la beauté de ton merveilleux paysage."

Ah ah! J'adore! Ce qui est vraiment intéressant s'est de constater la façon dont on peut se méprendre sur nous mêmes et les pièges que l'on se tend. C'est souvent dur, parce-qu'on ne veut absolument pas regarder cela en nous mêmes. Donc on demande l'intervention d'un ami ou d'une amie. Ça m'est arrivé avec une nouvelle amie, Ayam, qui par une de ses lettres automatiques a mis sur le doigt sur une de mes blessures egotique. Ici les perceptions subtiles ne servent à rien du tout. Pourquoi? J'avais exactement la même info qu'elle sur mon problème : une frustration de l'ego, elle m'a dit une blessure narcissique et cela m'était confirmé par Benjamin et Adeline qui avaient aussi la bonne info. Le soucis c'est que travailler sur soit seul, sur un tel niveau de blessure est impossible. En prenant la bonne info, je suis allé nettoyer tout ce qui pouvait être autour du "noyau" de ma blessure, sans JAMAIS la voir ni la prendre en compte. Donc il faut demander de l'aide. J'ai quand même fait du bon boulot, mais je n'avais pas vu l'essentiel : une blessure liée à mon père, à l'abandon de sa part et à la comparaison avec sa nouvelle famille. Ayam a très justement observé que cette blessure était à l'origine de presque toutes mes relations erronées  avec les autres, et bien sûr, mon manque de confiance en moi. Ce qui s'est passé, c'est pareil pour tous, c'est : un évènement survient, je ne veux pas le regarder, je le mets sous mon tapis (mon ego) car je ne veux pas avoir à le gérer. Le tapis ne sert à rien. Il ne cache rien. Et plus on attend pour regarder ce qu'on a mis dedans, plus la blessure fait mal. J'ai demandé comment on pouvait faire pour sortir de ça, réponse : "Pardonne toi et ça ira."

Ah ah! Et en plus ça marche :) .

Le problème quand on se lance en spiritualité c'est qu'on va agir de la même manière avec notre ego. ON fuit. Comment se passe la fuite? Très simple : on va aller chercher les niveaux spirituels pour ne pas avoir à regarder ce qu'on a mis dans la matière. On a tous fait ça. On se construit une bulle spirituelle parce-que c'est beaucoup plus confortable. Avec Benjamin (on est pas plus fort que les autres hein) on s'est rendu compte (merci Benjamin d'ailleurs qui lui est beaucoup plus posé que moi, s'est donc lui qui m'a aidé à me mettre à ce niveau là en le voyant chez lui) que beaucoup de gens que l'on croisait en stage, nous compris, faisaient du gogo spirituel. Au lieu d'aller chercher à connecter le réel, on rêve déjà de la matière et on projette se rêve sur notre travail spirituel. Mais on ne peux pas faire autrement pour avancer. On est obliger de passer par cette "étape". A mon niveau je me suis rendu compte que je n'arrêtais pas de projeter mes constructions dans la matière, sur les autres et sur tout, et que je faisais pareil dans ma spiritualité. Adeline avec son savoir faire bien à elle et bien réel, m'a remise en place bien comme il faut. Aujourd'hui si je perçois que je ne suis que ma part divine c'est parce-qu'elle m'a montré que j'avais construit un mythe, une légende autour de ma part absolue que j'appelais : le soi supérieur. Ma part divine me disait "mais supérieur en quoi? Moi je ne suis que celui que tu es, je ne suis rien d'autre." Quand je la remerciais pour un truc : "Mais arrête de me dire merci, remercie toi toujours le premier. Ce n'est pas toi qui est là grâce à moi, c'est moi qui suis là grâce à toi, ne te trompe pas de rôle et ne les confonds pas." Pour éviter de continuer à faire cela, j'ai simplement petit à petit décidé de ne plus le faire. La présence est le meilleur moyen.Je ne suis pas dans "la présence", je ne sais même pas ce que c'est. Mais il faut accepter de ne pas savoir et de se dire qu'on va apprendre. Chacun sa méthode, moi je suis à l'aise avec celle de l'ami Christophe : faire de l'espace pour rien. A vous de trouver ce qui vous va, certaine personne quand on leur "fait de l'espace pour rien" vous regardent avec des billes comme ça. Je comprends très bien, en plus je ne suis absolument pas capable d'expliquer comment je fais. Il faut tester et accepter que quelque chose ne puisse pas fonctionner. L'échec n'est pas une épreuve,c'est une manière d'avancer. Il ne fait pas si mal que ça si on se dit qu'on fait du mieux qu'on peut, et ça suffit :) :

"Tu ne peux pas te reprocher un comportement que tu ne saurais pas aimer, car avant de le vivre tu ne savais pas comment tu pouvais t'aimer." C'est une phrase que m'a dite ma part divine qui compte beaucoup pour moi et qui relativise tout. On s'accuse toujours de tout alors que finalement, on fait tous de notre mieux, et que pour le divin c'est sans importance. Peu importe votre choix, vos réactions, vous êtes toujours aimé par le divin. Nous sommes des humains, et à notre niveau d'évolution, nous ne sommes pas encore capable de tout aimer inconditionnellement, alors pourquoi nous le reprocher?

Pour arrêter de faire le gogo, tout doucement (lol) j'en ai déjà parlé dans un précédent article mais c'est le moment de le souligner réellement, je me suis mis à aimer ma matière. Tout passe par le corps, il n'y a rien d'autre. Pour nous protéger de nous mêmes, on se sert de notre ego, et on en construit un autre spirituel. On va chercher le Dieu soleil et on lui demande de jouer notre jeu à notre place. Ma part subtil m' a expliquée que : "Je ne me suis pas incarnée dans un corps pour récupérer ma place, celle dans laquelle je suis depuis toujours et à laquelle je serais toujours. Si je suis venu ici, c'est parce-que je voulais expérimenter l'amour du divin dans un corps humain. Alors si tu veux m'aider et me rendre service, tu n'as qu'à me demander de t'aider à être un véritable humain, mais pas un sage spirituel. Je me moque de ton savoir, je me moque de savoir si tu as des ailes et que tu peux voler aux côtés des anges, ça je le sais déjà. Ce que je veux pour toi, c'est expérimenter la matière à travers le regard d'un humain plein d'amour et de compréhension pour lui même." Avouez que ça change tout. Nous on passe notre temps à essayer de rejoindre le divin, et lui il me répond que ce n'est pas ce qu'il faut faire. Ah ah! On ne comprend cela qu'en prenant un prise de conscience importante sur nous mêmes. Pour ma part subtile rien n'a véritablement d'importance. Si je me fais couper les deux bras et les deux jambes (bon après y a surement une autre solution...non?...) mais que c'est bon pour l'expérience qu'elle s'est voulu alors alléluia!!

Cela nécessite de se replacer soit même à sa juste place. Nous on veut tout contrôler par peur, c'est une fuite. ON fait tous ça. ON est sur un chemin spirituel et si on a des perceptions, on croit qu'on peut contrôler la matière. Faux! (Merci Norman.) Je passais mon temps à demander ma part subtile (à mon ego spirituel en fait) : quelles peurs je peux travailler aujourd'hui? Quel est le sujet du jour etc... Et un matin, visiblement ma (vraie) part subtile a décidé que ça suffisait. Je me réveille, elle m'envoie une chanson que j'avais écrite et composée dans la tête. Immédiatement la blessure liée à ce pourquoi j'ai écris ça monte en moi. Là je comprends que je n'ai rien à faire ici. Rien du tout. Je n'ai pas à demander ce dont j'ai besoin pour avancer, cela vient à moi sans que je le demande. Ma part divine me dit : 'Mais oui! C’est ça, tu as enfin compris. Tu n'as rien à me demander te concernant, tout est déjà là. Quand tes yeux s'ouvrent et que ta journée commence, tout le jeu est déjà en place, et la seule chose que tu as à faire, c'est de l'explorer et de l'accepter tel qu'il est. Il n'y a rien d'autre à faire ici, que de s'amuser avec ton propre monde mon chéri, et il n'y aura jamais rien d'autre à vivre que cela." J'étais très heureux de cette prise de conscience, mais l'ego lui pas tant que ça. Pourquoi? Et bien cela signifie que je doives abandonner mon regard, mes rôles, mes jugements, pour continuer d'avancer. Donc accepter de jouer le jeu de l'humain et non pas d'essayer de jouer à un rôle fictif pour tenter de me cacher derrière mon soleil.

Voilà! Ce que j'ai compris, c'est que à notre place, si on veut changer notre monde, il est parfaitement inutile d'appeler un archange pour le faire (et ça évite les accidents de voirie :) je ne vise personne ha ah!), tout change en un instant à partir de notre corps. Nous on fait l'inverse. On appelle le spirituel et on lui demande de jouer le jeu à notre place : pas question! D'ailleurs il n'est pas rare lorsque je le fais encore d'entendre en réponse à ça : "mais débrouille toi (et je suis poli) tu veux être grands? Apprend à vivre et laisse moi tranquille". Ah ah! C'est marrant quand même :) . Donc tout part du corps. C'est notre Terre, notre matière, et notre meilleur lien spirituel. C'est à partir de lui et de lui seul que nous grandirons. Donc chaque action que nous faisons, que nous posons est essentiel pour définir le jeu dans lequel on est. Et puisque c'est un jeu, jouons ;) .

P.S : Pas facile d'être clair sur ces notions là, donc à chacun de vivre son jeu et d'en tirer ses propres leçons pour lui même.